De Bamako à Sévaré
Sol de laterite
Plateau Dogon
Poste de contrôle

Dernier point de contrôle avant Bandiagara. Comme les précédents, il permet de surveiller les déplacements d'un cercle à un autre.

Piste de Bandiagara
Ensuite, la route bitumée laisse place à une piste de latérite de 40 km : 2 heures de soubresauts et de poussières.
Village Dogon
Nous traversons les premiers villages avec leurs greniers coiffés de petits chapeaux ou est stocké le mil.
Potager
Quelle surprise de découvrir des potagers "oasis" fruit du travail des hommes pour cultiver des légumes (essentiellement des oignons ) dans cette région désertique!.
Sangha
Nous arrivons le soir à Sangha . Pas de place dans le seul hotel de la region, Un habitant nous "invite "dans sa demeure.Il s'agit en fait de plusieurs batiments et cours, clos d'une même enceinte où reside la famille entière .Le plus souvent ce sont les toitures terrasse qui servent de dortoir.
Colonne de randonneurs

Mercredi 19 février :

Après le thé, départ pour une randonnée de 14 km sur le plateau désertique en direction de la falaise.Le départ se fait depuis les "jardins".

Cultures sur roche

La terre arable apportée à dos d'hommes est stabilisée par des pierres, l'eau puisée avec les calebasses dans de rares trous d'eau ou sources permet la culture sur une véritable dalle de grès.

Habitat Tellem
En chemin nous découvrons les premières constructions troglodytes. Construites par les ancêtres des pygmées, les tellems, ces constructions de briques n' abritaient qu'une seule personne par chambre. L' accès se faisait par des cordages. Elles ont été abandonnées au XVe siècle à l'arrivée des dogons.
Tireli de loin
A l'arrivée sur le bord de la falaise, nous apercevons le village de Tireli accroché dans les éboulis.
Tireli de près

En approchant nous distinguons mieux les volumes des habitations à toitures plates et des greniers à mil.

Greniers
Les constructions en Banco sont sensibles aux pluies brèves mais intenses des mois de juin à septembre. Elle sont surélevées par des pierres ou des pièces de bois.
Grenier et habitat

On voit dans la falaise les anciennes constructions tellem. Les dogons les utilisent en sépultures en hissant les corps avec des cordes.

Commerce
Les enfants viennent à notre rencontre pour vendre quelques objets de leur fabrication, ici ce sont des fruits de baobab sculptés en "maracas"
La falaise

L'implantation du village est très importante : la falaise le protège contre les envahisseurs venant du haut, les éboulis de ceux venant de la plaine. De plus, les constructions n'occupent jamais une zone cultivable.

Dans le village
 
La toguna

La toguna, case à palabre, est dans tous les villages le lieu de rencontre des sages. Elle est constitué de huit piliers et de huit couches de chaume ( le chiffre huit correspond au nombre des premiers ancêtres dogons), sa hauteur est très réduite parce que les hommes y traite des problèmes du village assis. Si l'un d'eux s'emporte, il est rapidement calmé par le choc de son crâne sur le plafond.

Escaliers
Les escaliers sont sculptés d'un seul bloc dans un arbre. On les trouve partout, dans les villages pour atteindre les terrasses des maisons ou les greniers en hauteur, mais aussi dans la falaise pour franchir des passages délicats
Mur des sacrifices

Les dogons vivent dans une tradition animiste figurines et masque Kanaga: tout être, animal, végétal, minéral est doté d'une âme.Ils s'adressent aux esprits pour obtenir leur protection.Parfois des sacrifices d'animaux leurs sont dédié.

Porte scultée

Le savoir secret des dogons se transmet de bouche à oreilles par des initiés. Il n'existe pas d'écrits. Les portes sont gravées du mystères des signes. Malheureusement le tourisme a déjà fait des ravages : beaucoup de ces enigmatiques sculptures ont disparues, vendues par de trop pauvres villageois. Il existe aujourd'hui un marché touristique de très belles copies.

Sangha

Retour à Sangha et 2eme nuit chez "Napo" sans eau ni électricité. Douche à l'eau du puits et rechargement des appareils numériques avec le groupe électrogène...

Jeudi 20 février :

Départ pour le village de Ireli

Au loin le Burkina faso
Au bord de la falaise (200 à 400 m de hauteur 300 km de long), de nouveau le choc : un panorama à couper le souffle, au loin la plaine du Gondo-seno toute en savane sèche et dunes de sables.
Ireli
A nos pieds , le village d' Ireli blotti dans les éboulis, les constructions à peine distinguables des rochers. Entre sable et falaise, une petite bande de terre cultivée permet la subsistance de toute la communauté.
Notre groupe devant Ireli
L'eau, ici est extraite de grands trous ,larges puits dans lesquels les hommes et surtout les femmes descendent. Les potagers, taches de verdures au milieu du sable sont protégés de la voracité des chèvres et des moutons par des clôtures de broussailles.
Bière de mil
Nous ne descendrons pas au village : la pente est trop raide et la température déjà beaucoup trop élevée. Pourtant sortant de ce chaos rocheux, des femmes gravissent la falaise avec sur la tête de grandes bassines de bière de mil. Elles se rendent au marché de Sangha à 7 km de là.
Retour

Nous Décidons de nous y rendre aussi.

les femmes au marché de Sangha
Au marché, d'autres femmes vètues de boubous multicolores sont venues de toutes les contrées alentour. Elles y vendent leurs productions : des oignons, du tabac, des arachides ...
Chapeau dogon
Les hommes eux, se chargent plutôt du commerces des animaux : chèvres et moutons ....
Départ de Bamako Baobabs
Champ de mil
Coucher de soleil à San
Mosquée de Mopti
Pinasse et pirogue
 
Vendredi 21 février:
Bac sur le Bani
Après quelques heures de pistes et de routes nous arrivons au bord du Bani . Ce cours d'eau a cet endroit se partage en deux bras qui encerclent la ville de Djénné. Nous devons utiliser le bac.
Passage en pirogue
Pour les piétons, la fin de la traversée se fera en pirogue
Fabriques de briques
A l'entrée de la ville on traverse d'immenses chantiers de construction de briques, la terre est brassée avec l'eau des dernières flaques du fleuve, puis moulée et séchée au soleil.
Rue de Djénné
La ville entière, confectionnée avec ce matériau est classée monument historique
Dentelles d'argile
L'argile donne aux plus audacieuses architectures des contours irréels,sculptures de sable surgies du sol il y a plus de mille ans.
La mosquée
La grande mosquée, chef-d''oeuvre du style sahelien conservera son mystère : la visite est interdite aux infidèles.
La mosquée
Tous les sept ans les habitants de la ville entière, s'unissent pour recouvrir d'une nouvelle couche d'argile l'ancienne érodée par les pluies. Les pièces de bois sur les murs sont des supports d'échafaudages.
La mosquée
Cet édifice a été construit au XIIIe siècle, puis maintes fois détruit et rebâti. La dernière reconstruction (par les français) date de 1907.
pirogues
Avant de repartir, un dernier regard sur les pirogues qui se mirent dans les eaux du Bani ...
Pause niveau d'huile
La route est bien longue pour rejoindre BAMAKO .
Le Fleuve Niger à KOULIKORO

Samedi 22 février:

Lever de soleil sur le fleuve Niger à KOULIKORO, ville dans laquelle nous terminerons notre séjour.

Traversée du fleuve
Car le but premier de notre séjour au MALI est la venue en aide d'un village isolé de l'autre coté du fleuve .
La goélette

Pas facile d'accès ...

Piste de Diarrabogou

Mais ceci est une autre histoire...que vous pourrez découvrir en cliquant ici ...

   
LE PAYS DOGON - MALI - février 2003
  Tout voyage en pays dogon prend des allures de pèlerinage. Pèlerinage chez l'une des populations des plus anciennes de l'Afrique noire,mais aussi vers une civilisation des plus riches et des plus mystérieuses qui, depuis une cinquantaine d'années, fascine les ethnologues et plus récemment, les touristes.

Lundi 17 février :

Départ de la banlieue chic de Bamako à bord d'un TOYOTA hors d'âge dépourvu de confort et de vitres. Il fait 28 degrés à l'ombre. La route est bonne, mais les innombrables postes de contrôles et ralentisseurs aux traversées de village ne nous permettent pas de dépasser les 50 km/h de moyenne

Les paysages de brousse (baobabs,champs de mil, termitières...) sont magnifiques mais monotones. 15 heures de route nous ont été nécessaire pour rejoindre Sévaré, finir notre nuit dans un lit ...

Mardi 18 février :

Promenade rapide sur les rives du fleuve NIGER à MOPTI : nous venons chercher au poste de police local, les indispensables laisser passer pour le pays Dogon.

De Sévaré à Sangha
Le groupe

Dans ce récit il est souvent question de "nous"

"Nous" voici : Jean-Marie, Dominique, Christine, Brigitte, Marie, Gérard, Bernard et Yves tous membres de l'association L'amimali sans oublier bien sûr notre ami, organisateur et guide de cet extraordinaire périple : Willy

C'est la fin de notre séjour dans le pays Dogon. Nous retournons chez "Napo"pour une dernière nuit après une longue soirée de négociations commerciales. Demain nous reprendrons la piste pour nous rendre dans un autre haut lieu, richesse de la culture Malienne : La ville sainte de DJENNE

15 Avril 2003

merci de votre visite